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Daily Héros

Un blog de passionné pour des passionnés ^^

Mon Impression : Batman Death Metal tome 1

Ça y est, nous y sommes, les grands débuts de Death Metal, le grand final de la vision de Scott Snyder sur l’univers DC. Le chemin fut plu sou moins long pour y arriver, plus ou chaotique, tout cela à cause de la profusion d’imagination du scénariste. Son cerveau allant bien trop vite, ses idées affluant plus vite qu’il n’écrit.

L’univers que nous connaissions n’existe plus, le Batman qui Rit est parvenu à ses fins, dirigeant tout l’univers grâce aux pouvoirs de Perpetua.

 

La victoire du Batman qui Rit est désormais totale. Seigneur d’une Terre cauchemardesque, transformée à son image grâce aux pouvoirs de la mère du Multivers Perpetua, il tient les héros survivants à sa merci et semble avoir anéanti toute résistance. Toute ? Dans l’ombre, le véritable Batman poursuit la lutte, bataille après bataille, contre l’oppresseur, alors que Wonder Woman, devenue cerbère des Enfers, rêve de renverser le tyran une bonne fois pour toutes. C’est à ce prix que l’espoir renaîtra de ses cendres…

Batman – Death Metal présente le nouvel événement d’ampleur imaginé par Scott Snyder et Greg Capullo, déjà aux commandes de Batman et de Batman Metal. Cette suite à l’ambition démentielle et au déroulement tonitruant est ici publiée aux côtés de l’intégralité des épisodes complémentaires réalisés par des auteur réputés tels James Tynion IV (Justice League Dark), Daniel Warren Johnson (Wonder Woman Death Earth), Joëlle Jones (Catwoman) ou bien encore Garth Ennis (Preacher).

(Contient les épisodes Dark Nights : Death Metal #1 à 3, Dark Nights : Death Metal – Legends of the Dark Knight #1 et Dark Nights : Death Metal Guidebook #1)

Le Batman qui Rit, que Scott Snyder a intégrer à l’univers DC lors de Batman Metal, est parvenu à remporter la victoire en manipulant tout le monde depuis le début. Tous ces adversaires, qu’ils soient bons ou méchants, ont joué son jeu comme il l’avait prévu depuis son arrivé dans notre univers. Maintenant qu’il règne en maître, son égo est encore plus incroyable. Il suffit de regarder comment il a remodelé les continents de notre planète, pour former, dorénavant une immense chauve-souris.

 

En nous lançant dans Death Metal, le message sous-entendu par le scénariste est simple, ce n’est pas une énième Crisis qui nous est proposé ici, même si Snyder fait appel à notre connaissance de l’univers DC en reliant, connectant Death Metal à toutes les grandes Crisis de l’éditeur. Non, on annonce clairement la fin du Multivers, purement et simplement.

 

Histoire de nous déboussoler un petit peu, Snyder nous propose une petite ellipse au début de son récit. On se retrouve donc face à un statu quo inédit et qui nous fait nous poser beaucoup, énormément de questions. Le Batman qui Rit contrôle tout d’une main de fer, le chaos est en place, et dans l’ombre la résistance se met en place, et bien entendu, c’est Batman que l’on retrouve à la manœuvre. Le vrai, celui qui ne rit pas.

Mais pour parvenir à espérer pouvoir tenter de retourner la situation, il va avoir besoin de l’aide de Wonder Woman, nouvelle cerbère des enfers pour le compte du Batman qui Rit. Et malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’autres super-héros de disponibles, puisqu’ils sont tous morts, prisonniers ou asservis.

 

Maintenant qu’il est arrivé au terme de ses idées, Snyder prend enfin le temps de s’amuser, et cela se ressent. On a l’impression de voir un gosse jouer avec ses jouets, comme Dave Filoni sur la licence Star Wars. Un Bat-dino !! Un dragon Joker !! Rien que ces deux personnages nous montrent qu’il n’y aura aucune limite, et que tout cela est pleinement assumé ! Snyder s’éclate, et le lecteur aussi. En tout cas, je m’éclate avec cette lecture. C’est un délire assumé et qui promet de clôturer un run que j’ai apprécié dans son ensemble.

 

Beaucoup de surprises et de rebondissements dans ces trois premiers épisodes et deux ti-in, Death Metal – Legend of the Dark Knights et Death Metal Guidebook, qui nous proposent de très nombreuses courtes histoires sur les origines des Bat-vilains et sur le mode de fonctionnement de cette nouvelle Terre où les continents forment une énorme chauve-souris. Des histoires sympas, d’autres beaucoup moins, c’est le jeu avec ce genre d’épisodes.

Graphiquement, que dire ? Greg Capullo ! L’artiste est en très, très grande forme. Ses personnages sont justes somptueux, ses créatures incroyables, ses décors majestueux. Oui, je suis totalement sous le charme. On sent que Capullo prend autant de plaisir que Snyder avec cette histoire, et cela se ressent tout de suite.

 

Bref, je prend un plaisir pas possible avec cette saga. C’est jouissif, euphorisant et super beau. Scott Snyder et Greg Capullo s’éclatent, cela se ressent, et c’est communicatif. J’ai vraiment hâte de lire la suite !

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