6 Octobre 2012
Et bien j'aurais mis le temps à plonger dans l'univers noir de Scalped
Et dieu sait pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt. A l'instar du Soldat Inconnu, j'ai souvent eut l'envie de le lire et une fois ouvert je le refermais avant de le reposer dans ma bibliothèque.
Et je vais finir par croire que cet acte est un gage de qualité ^^
Car Scalped c'est du grand Comics!
Jason Aaron, que j'apprécie énormément signe ici ce que l'on pourrait presque assimiler à un chef d'œuvre.
Servi par des dessins originaux mais qui collent bien à l'univers sombre de l'histoire. Dessins de monsieur Guéra.
Ce qui est un peu déroutant avec ce premier tome c'est que l'on plonge direct dans l'action. Pas d'échauffement, pas de préparation, ça démarre de suite. Et la première chose que l'on se dit c'est pourquoi Bad Horse revient ici? Pourquoi remet-il les pieds à Prairie Rose, qui n'a de rose que le nom il faut dire.
On est aussi un peu déconcerté par le nombre de personnages, on a un peu de mal à tous les mémorisés, mais ils s'enchaînent au rythme de l'action sans le temps de nous laisser reprendre notre souffle.
Puis, peu à peu, le pourquoi du comment de Bad Horse nous tombe dessus, et nous coupe le sifflet. Puis, peu à peu les liens qui unissent tout ce petit monde se dévoilent. Et l'on comprend vite que dès le tome 1 Jason Aaron maîtrise son sujet, connaît déjà le chemin qu'il veut emprunter et on est emporter dans ce polar noir, très sombre, très violent.
On ne sait pas où va Bad Horse mais on le suit volontiers jusqu'au cliff choquant de la fin du tome.
Bref une belle découverte, on se croirait dans la série The Shield mais dans une réserve indienne. Les mêmes codes de violence, de manipulation, de sexe, de trahison et de noirceur sur la condition humaine.