Mon Impression : Geoff Johns présente Flash tome 1 "Sang à l'Heure"

Plus le temps passe et plus je suis fan du personnage de Flash ! Après les New52, et en attendant le prochain tome Rebirth, j’ai décidé, sans tapis, de remonter le temps, et de me lancer dans des épisodes antérieurs aux New52, avec le premier tome de Geoff Johns présente Flash. Une collection Urban que j’avais hâte de lire, surtout après les supers lectures qu’ont été Geoff Johns présente Superman, et Geoff Johns présente Green Lantern. Le scénariste a un talent incroyable pour donner un formidable coup de boost à un personnage. Espérons que cela soit aussi impressionnant avec Flash que ça ne l’avait été avec Green Lantern.

Wally West a tout pour être heureux : jeune marié, il est un super-héros réputé et respecté, membre de la Ligue de Justice. Mais un jour, il se réveille derrière les barreaux du commissariat de Keystone City, et tout le monde semble avoir oublié jusqu’au nom même de Flash ! Qui est l’auteur de ce piège qui plonge le justicier dans un monde sens dessus dessous ?

Geoff Johns présente Flash présente l’odyssée épique de Wally West, le Flash de la période classique. En reprenant ce héros, Geoff Johns, qui a supervisé le lancement de la Renaissance DC en écrivant la mini-série Flashpoint, a redéfini une icône de la Ligue de Justice pour une nouvelle génération de lecteurs. La série bénéficie également du traitement graphique énergique apporté par Angel Unzueta (Titans) et Scott Kolins (Blue Beetle) ainsi que des couvertures détaillées de Brian Bolland (Killing Joke).

(Contient les épisodes The Flash #164 à 176)

Comme souvent avec les séries proposées dans la gamme DC Signatures, je ne sais absolument pas dans quoi je me lance. A tel point ici, que j’ai été très surpris en découvrant que le Flash de Geoff Johns n’est pas Barry Allen mais Wally West.

A l’entrée de ce premier tome, on nous explique que tout va pour le mieux dans la vie, quasi parfaite de Wally West ! Jeune marié comblé, super-héros adulé, tout semble sourire au jeune héros, du moins jusqu’à son réveil…

Nous sommes plongés dans l’action immédiatement ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, Flash se réveille en prison ! Et les policiers n’y vont pas de mains mortes avec lui, passages à tabac et autres joyeusetés. S’il ne sait pas pourquoi il est en prison, si ce n’est que les super-héros semblent très, très mal vu à Keystone City, le pire restant que personne ne semble savoir qui est Flash !

Mais ce n’est pas qu’au commissariat que Flash est inconnu, personne dans la ville ne sait qui il est. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact, puisque lorsqu’il tombe sur Captain Cold, ce dernier sait parfaitement qui il est. Les deux ennemis se retrouvent vite dans l’obligation d’œuvrer ensemble pour tenter de sortir de ce guêpier, voir, déjà simplement, de comprendre ce qu’il se passe.

Des explications qui vont arrivées avec le Maître des Miroirs. Ce dernier va expliquer à notre héros que tous les récents événements, cette situation incroyable, et cette Keystone City inédite sont de son fait ! Les deux Lascars ont été contacté par un mystérieux individu, désireux de s’en prendre à Flash, et ayant fourni ce plan machiavélique aux deux ennemis de notre héros. Malheureusement pour eux, ils en étaient les dommages collatéraux.

Situation amusante que de retrouver Flash à s’opposer à la police de sa ville, en compagnie de deux de ses plus farouches adversaires. Notre héros doit tenter de comprendre ce qu’il se passe, qui lui en veut tout en faisant tout son possible pour que Snart et McCulloch ne tuent personne. Mais en retournant dans la réalité, ils comprennent vite que les choses ne s’améliorent pas puisque Keystone City et tous ses habitants ont disparu…

Voilà les trois compagnons d’infortune obligés de repartir pour une sorte de nouvelle réalité où Flash va comprendre qu’il est en parti responsable de tous ces récents événements…

La seconde intrigue de ce premier tome de Geoff Johns présente Flash, voit une ex de notre héros revenir faire parler d’elle. Frances Kane, alias Magenta. Ce retour surprenant, et dévastateur, coïncide bizarrement avec une vague de meurtres sans précédent ! Un s’en prend à toutes les personnages que Flash a sauvé par le passé, en les assassinant sauvagement !

Flash découvre, avec horreur, tout comme le lecteur, qu’une sorte de secte s’est construite autour d’un culte à notre héros. Tous pensant que ses pouvoirs, son lien à la Force Véloce cachent quelque chose de plus mystiques et seraient la promesse d’une immortalité. Notre héros frôle le summum de l’horreur !

Le tome se termine avec deux autres petites histoires. Un combat contre Goudron et un Météo Mage en mal de paternité…

Des histoires intéressantes, des intrigues plutôt plaisantes à lire, et pourtant il manque un petit quelque chose pour complètement plonger dedans. C’est l’une de mes premières intrigue avec Wally West, et si je n’ai pas la même aversion pour lui que pour le jeune Wally West des New52, je n’ai pas complètement adhéré au personnage. J’aime la fragilité que l’on peut trouver chez Barry Allen, je côté un peu poissard. L’assurance de Wally va complètement à l’opposé de cela.

Si les intrigues sont plaisantes à lire, il manque un petit quelque chose comme je le disais. On reste sur quelque chose de classique. Bien écrit mais classique. Rien qui nous fasse nous cramponner à notre livre. Rien d’exceptionnel.

Graphiquement, on retrouve Angel Unzueta et Scott Kolins. Le premier était à ses débuts, et on est très loin de son excellent travail d’aujourd’hui, comme pour la série Poe Dameron. On a l’impression d’être au cœur des années 90. Mais c’est plutôt prometteur. Quand à Scott Kolins, je ne suis pas fan de ce dessinateur. Ses personnages sont beaux pourtant, mais je trouve que c’est statique (un comble pour un titre sur Flash), et qu’il y a trop de coups de crayon. C’est trop chargé, et plutôt que d’apporter des informations, cela nous surcharge d’informations.

Bref, un premier tome intéressant, mais j’avoue que j’attendais plus. Des histoires classiques mais qui n’ont rien d ‘épique, qui n’ont rien qui puisse nous promettre une suite de run fantastique. J’espère me tromper.

Geoff Johns présente Flash tome 1

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