J'ai vu! #297 : La Belle et la Bête

La Belle et la Bête l’un des plus beaux chefs-d’œuvre de Walt Disney, sans doute l’un de mes trois dessins-animés préférés. Comment ne pas être totalement fan de ce film d’animation ? Je replonge en enfance à chaque fois que je le mets aux enfants ! Me rappelant à quel point j’étais amoureux de Belle ! A quel point je préférais la Bête en bête plutôt qu’en prince. A quel point je rêvais de tomber par hasard dans un tel château et de rencontre Lumière, Big Ben ou encore la douce Miss Samovar.

Aussi, quand Disney a annoncé la sortie de leur chef-d’œuvre en film live, j’ai littéralement sauté au plafond, et encore davantage en apprenant que c’est la ravissante Emma Watson qui prêterait ses traits à Belle.

A la fin du XVIIIème siècle, dans un château, non loin d’un village français, se trouve un prince arrogant, capricieux et égoïste, tout dans le paraître. Lorsqu’une mendiante lui demande abri le temps d’une nuit en échange d’une rose, il lui rit au nez et l’a congédie ! Malheur, il s’agissait en fait d’une fée voulant tester le prince ! Pour le punir et lui donne l’apparence d’une bête affreuse et effrayante et transforme son château et tous ses habitants en objets du quotidien ! Tous, resteront ainsi jusqu’à ce qu’une femme ne réussisse à tomber amoureuse de lui, seul moyen de mettre fin à la malédiction !

Des années plus tard, le petit village, qui a complètement oublié l’existence de ce prince et de son château, se réveille aux hurlements du coq. Tous les habitants s’activent alors que déambule la merveilleuse, la magnifique Belle (Emma Watson) ! Belle, jeune paysanne, fille de Maurice (Kevin Kline), n’est pas comme les autres villageois. Elle est rêveuse, a soif d’aventure et voue une véritable passion à la lecture. Elle se sent comme prisonnière de son trop petit village. Les gens la regardent bizarrement, désapprouvent son côté « en avance sur son temps », et est sans doute la seule jeune fille du village à ne pas succomber au charme de Gaston (Luke Evans) qui, lui, a jeté son dévolu sur elle !

Alors que Maurice doit quitter le village, il se perd en forêt, et se retrouve dans une zone complètement enneigée, alors qu’on est au mois de juin ! Pourchassés par des loups, Maurice, et Philibert (son cheval), se retrouvent devant un mystérieux, et terrifiant, château. Maurice cherche à s’y abriter, mais il ne lui faut pas longtemps pour comprendre que les lieux sont bizarres, étranges, inquiétants… Surtout lorsqu’une petite tasse se met à lui parler ! Il n’en faut pas plus pour qu’il prenne ses jambes à son cou ! Mais en voulant honorer sa promesse, et rapporter une rose à Belle, il se fait surprendre par le terrifiant maître des lieux !

En voyant Philibert revenir sans son père, Belle se met en tête de le retrouver et demande au cheval de la conduire sur place. Elle découvre son père prisonnier, et surtout découvre le géôlier de son père, un monstre terrifiant et agressif ! Il accepte de libérer Maurice si Belle prend sa place. La jeune femme n’hésite pas une seule seconde, au grand désarroi de son père.

Très vite, Belle va faire la rencontre de Lumière (Ewan McGregor) un chandelier, Big Ben (Ian McKellen) une petite horloge, Plumette (Gugu Mbatha-Raw) un plumeau, Maestro Cadenza (Stanley Tucci) un clavecin, madame Samovar (Emma Thompson) une théière. Tout un petit monde enchanté qui ne tarde pas à faire voyager Belle à travers des chansons qui ont bercé notre enfance (malgré quelques petites différences). Si les relations avec la Bête sont tendues, celle avec ses employés est rayonnante.

Les relations avec la Bête vont encore s’accentuer lorsque la Belle va se rendre dans l’aile ouest, l’aile interdite par Lumière et Big Ben. Tout n’y est que désolation et destruction. Au milieu de tout cela, elle trouve une rose enchantée et magnifique. Mais alors qu’elle veut l’observer, c’est une Bête folle de rage qui débarque et lui intime l’ordre de s’en aller ! Au grand désarroi des serviteurs du château, qui voyaient en Belle, celle qui aurait pu lever la malédiction.

Mais à son tour, Belle est victime des loups, et ne doit son salut qu’à l’intervention de la Bête. Après un combat acharné, les loups s’enfuient et le Bête s’écroule. Belle doit donc retourner au château mais, cette fois-ci leur relation va prendre une nouvelle tournure, cela se voit, se ressent, il y a, maintenant, quelque chose dans leur regard, qu’hier encore n’existait pas…

Le film est absolument féérique, on est littéralement emporté par ces personnages qui nous replongent en enfance, par ces chansons dont on connaît tous les mélodies, par ces scènes culte comme la fameuse danse avec cette si belle robe jaune, par ces décors enchanteurs ! Mais le film n’est pas exempt de défaut. La Bête n’est pas spécialement réussi et n’a pas le charisme de sa version animé. Les effets spéciaux, en général, ne sont pas toujours fantastiques. On décroche par moment, en nous disant que cela n’est pas réel, l’implantation n’est pas bonne, heureusement la magie opère à merveille pour nous garder captivé.

Le casting, bien qu’il soit surtout vocal, est au top. En même temps, Ewan McGregor et Ian McKellen, pour ne citer qu’eux, compliqué de faire le difficile. Il est plaisant de retrouver Kevin Kline et Luke Evans est un excellent Gaston. La palme revient, bien entendu, à Emma Watson, formidable Belle. La princesse Disney n’a jamais aussi bien porté son nom ! Petit bémol, encore un, sur les voix françaises… Le film étant composé de très nombreuses chansons, comme le dessin-animé, nous n’avons pas les voix que nous connaissons tous, et cela m’a assez gêné avec Emma Watson.

Bref, que dire, le film de la Belle et la Bête arrive autant au rêve que sa version animée ! On replonge en enfance avec plaisir et nostalgie. Un film qui régale et réchauffe les yeux, l’esprit et le cœur. On prend plaisir à retrouver tous nos personnages préférés, nos chansons adorées. Et puis cela fait du bien de s’évader de temps en temps, de se laisser rêver et de plonger dans un film sans super-héros ou serial killer. Le beau est bon aussi. Après une excellent Livre de la Jungle, Disney confirme que leur plan est le bon avec ce somptueux Belle et la Bête.