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Daily Héros

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Mon impression : Ed Brubaker présente Catwoman tome 4

Mon impression : Ed Brubaker présente Catwoman tome 4

Selina et son amie Holly semblent retrouver un semblant de paix après les traumatismes subis précédemment… mais l’accalmie est de courte durée. Catwoman croisera dans ce tome le chemin d’autres membres de la Justice League comme Hawkman, Hawkgirl et quelques autres… (contient les épisodes #20-24 et Catwoman Secret Files #1)

Le tome 3 de cette collection Ed Brubaker présente Catwoman m’avait tellement enchanté, m’avait tellement fait passer par différentes émotions toutes plus différentes les unes que les autres, que j’attendais ce tome 4 avec une impatience non dissimulée. Et je dois bien avouer, que même si ce quatrième volume est une véritable réussite, je le place néanmoins un poil en dessous du tome précédent. Et Brubaker nous emmène en plus sur un autre registre.

Oui changement de registre donc. On quitte l’univers du polar, avec cette ambiance sombre et oppressante, pour plus de légèreté, et une approche un peu plus super-héroïque, voir avec une petite pointe de fantastique même. Mais avant tout cela le tome commence avec un petit épisode centré sur Slam Bradley. Court épisode où, lui et Sélina, sont en planque pour les besoins d’une enquête de Slam. Episode sans grande prétention mais qui permet à Selina et Slam de mettre les points sur les « i », mais aussi de nous faire comprendre que Slam aurait de la famille, un enfant pour être précis.

Mon impression : Ed Brubaker présente Catwoman tome 4

C’est après cet épisode de Catwoman Secret Files, que ce tome se lance vraiment, avec la saga en cinq parties : « L’Equipée Sauvage ». Titre parfaitement bien choisi, nous allons assister à un véritable road movie version papier. Selina et Holly traversant les Etats-Unis (en voiture ou en train), afin de reconstruire la jeune amie de notre héroïne féline. Et si la méthode est louable, cela nous montre le lien fort qui existe entre les deux femmes, la nécessité elle n’est pas forcément évidente à cause de deux points.

Tout d’abord et tout simplement car Holly ne semble absolument pas avoir besoin de cela tant elle semble déjà avoir tournée la page, même si elle écrit le contraire dans ses lettres. Ses pensées ne sont pas retranscrites en images et cela ne colle pas.

Et ensuite car la pauvre Holly passe très nettement au second plan ! Malgré quelques scènes amusantes et distrayantes sur Holly, les projecteurs sont plus centrés sur Selina.

En effet, lors de leur premier arrêt, dans une planque de Selina, non loin de New York, Holly et Selina vont y retrouver Ted Grant, Wildcat. Alors que Ted Grant va entraîner Holly à se battre, il va, sous son alias de Wildcat, demandé à Catwoman de l’aider pour une ronde dans New York, le soir venu. Ils vont alors empêcher le casse d’un temple égyptien secret par des pillards égyptiens ninjas, se désintégrant après leur défaite (oui la touche fantastique est là^^). Et ce combat qui semble au demeurant assez quelconque, va avoir des répercussions sur toute la longueur du volume.

Mon impression : Ed Brubaker présente Catwoman tome 4

La suite de cette saga, nous permettra, à nous, Selina et Holly, de découvrir différentes villes et personnages de l’univers DC. Keystone City, Opal City ou encore Saint Roch. Des rencontres avec Captain Cold (en vrai Lascars, et non en pastiche comme sa version New52), Bobo Bennetti (qui m’était inconnu et que je ne connais pas forcément mieux^^) ou encore Hawkman et Hawkgirl (avec pas mal de répliques assez amusantes).

Les histoires se suivent et sont toutes plaisantes à lire. Catwoman qui commet un vol avec Captain Cold (véritable poisseux dans cet épisode), ou des scènes plus calmes mais aux dialogues savoureux entre Catwoman, Wildcat, Hawkman et Hawkgirl. Le passage de tous ces différents personnages se fait à merveille, et c’est un réel plaisir de voir tout ce petit monde interagir ensemble.

Notons l’épisode #22, petit interlude jouissif, où l’on assiste à un véritable combat de coqs entre Batou et Slam, tous deux épris de la belle chatte de Gotham. Il est amusant de voir Slam se comporter comme un ado boutonneux, et Batou cherchant à faire le fier et ne rien laisser transparaître alors que ses sentiments clignotent sur son front.

Mon impression : Ed Brubaker présente Catwoman tome 4

Cette chevauchée fantastique à travers les USA, n’est pas uniquement là pour nous permettre de suivre ces différentes rencontres. Mais pour lancer la saga suivante de Bru avec ces ninjas égyptiens s’émiettant en cas de défaite, avec le cliff de fin, on se doute facilement qu’ils n’ont pas aimé se faire savater deux fois de suite, et ils ont décidés de continuer ce combat à Gotham.

Mais cela nous ne le découvrirons pas, la série étant prévue en seulement quatre volume, nous tenons entre les mains l’ultime tome. Le cinquième n’étant de toute façon pas prévu pour le moment aux Etats-Unis, Urban ne faisant qu’adapter le comics US. De plus, par la suite il y a des épisodes tie-in de la saga War Games, et Cameron Stewart est remplacé par Paul Gulacy (très décrié). Dommage. Mais n’hésitez pas à harceler Freytaw pour connaître ce qui se passe en VO^^

Elle est aussi, surtout l’occasion pour Selina de permettre à Holly de retrouver quelqu’un. C’est cette rencontre qui est même la véritable toile de fond. Ces retrouvailles seront, semble-t-il, le remède final au malaise de la jeune femme.

Notons également tout au long du volume, la correspondance d’Holly avec sa petite amie, qui quoique fort amusants par moment, sont surtout le seul moyen de nous montrer qu’Holly va, soi-disant, mal.

Mon impression : Ed Brubaker présente Catwoman tome 4

Un mot sur les dessins de Cameron Stewart qui sont justes magnifiques ! Quel talent le monsieur a pour dessiner les yeux (surtout ceux de Selina qui sont à tomber tout simplement) et les rendre tellement expressifs et rendant ses personnages tellement vivants. Sa découpe judicieuse rendant ce sentiment de voir l’histoire prendre vie sous nos yeux encore plus forte, plus intense.

Bref, ce tome est une petite merveille à lire, véritable hommage de Brubaker à l’univers DC, à sa faune et sa flore. On passe encore une fois un merveilleux moment avec sa Selina. Mais il manque ce petit quelque chose, Holly n’est pas assez abattue pour mériter autant d’attention de la part de Selina, et au final son histoire passe petit à petit au second plan. Et il est rageant de ce dire que cela est fini… Si vous n’avez pas succombé à cette série, n’hésitez pas à vous ruer sur ces quatre volumes.

Retrouvez cette review et toutes les autres sur DC Planet.

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