Mon Impression : Fantastic Four tome 3 "Le Héraut de Fatalis"

Le précédent tome des Fantastic Four m’avait passablement déçu… Il faut dire que pour Panini Comics, sur ce coup-là, s’est un peu moqué de nous en nous proposant un tome avec seulement un épisode, tout le reste n’étant que du remplissage. Quel dommage ! J’attendais le retour des Fantastic Four depuis tellement longtemps, et le premier tome m’avait parfaitement convaincu.

Galactus est de retour pour dévorer la Terre. Un seul homme pourra l’arrêter, et il ne s’agit pas de Reed Richards… mais du Docteur Fatalis ! Pendant ce temps, les Quatre Fantastiques sont retenus par la nouvelle héroïne de la Latvérie, Victoire. Quand le conflit atteindra son paroxysme, une décision capitale changera à jamais les liens de la première famille Marvel et son ennemi juré. En outre, la Guerre des Royaumes éclate à Yancy Street.

Dan Slott (Amazing Spider-Man) propose un nouveau chapitre marquant de l’histoire des QF, épaulé notamment par Aaron Kuder (Ghost Rider) et Paco Medina (Avengers : No Road Home).

(Contient les épisodes Fantastic Four (2018) #6 à 11)

Il fallait s’en douter, un mariage pour l’un des membres des Fantastic Four ne pouvait pas se terminer sans qu’il n’y ait un sérieux problème pour gâcher la fête. Le mariage de Ben et Alicia n’y échappe pas, et la fête est de courte durée puisque l’équipe doit se rendre en Latvérie, puisque Galactus est aux prises avec Fatalis !

Bien entendu, une fois sur place, les Fantastic Four ne sont pas les bienvenus. Bien au contraire, et l’inverse aurait été étonnant. Mais le pire, c’est que Reed comprend rapidement que l’arrivée du Dévoreur de Mondes n’est pas anodine, elle est même le résultat des manigances de Fatalis ! Le dictateur a en effet fait en sorte d’attirer Galactus sur notre planète.

Malgré tout ce qui a pu se passer entre la première famille Marvel et leur meilleur ennemi, Reed est encore prompt à se faire manipuler par Fatalis. Le résultat est catastrophique, toute l’équipe se retrouve dans une situation impossible, alors que Fatalis fait de belles promesses à la planète tout entière.

Si Reed reste un éternel optimiste, Fatalis est et sera toujours aveuglé par son arrogance et son égo.

Alors que la série est explosive en Latvérie, une autre situation prend une vilaine tournure, sous un angle totalement différent. Une véritable crise d’adolescence pour Franklin ! Ce dernier a des circonstances atténuantes, il faut bien reconnaître qu’il est difficile de passer à l’un des êtres les plus fort de l’univers, recréant des mondes et leurs populations par millions, pour devenir un gamin qui voit ses pouvoirs s’amenuiser à chaque utilisation et perdue dans la banlieue new-yorkaise.

Le tome se termine avec un épisode rattaché à War of the Realms, centré sur Yancy Street.

Graphiquement, neuf dessinateurs. C’est beaucoup trop. Heureusement, les styles sont assez proches, mais cela se remarque quand même. Je ne crois pas qu’il y est un seul épisode entièrement dessiné par un seul artiste. C’est vraiment embêtant, ces séries où les artistes s’agglutinent, s’entassent sans se soucier de l’unité graphique. C’est joli dans l’ensemble, c’est assez beau même.

Bref, un troisième tome vraiment plaisant à lire. En même temps, que demander de plus, notre équipe préférée, Fatalis, Galactus, on a tous les ingrédients d’une bonne histoire des Fantastic Four. Maintenant j’aimerais bien que Dan Slott nous lance dans une intrigue au plus long cours, un fil conducteur pour tenir en haleine.

Fantastic four tome 3

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