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Daily Héros

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Mon Impression : Wonder Woman Guerre et Amour tome 1

Une fois passé un premier tome n’apportant que peu de choses impactantes au personnage et ses origines, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire le run de Greg Rucka sur le personnage de Wonder Woman. Il faut dire que le scénariste est une valeur sûre et le gage d’histoires de qualité. Malheureusement, la suite par James Robinson fut beaucoup moins convaincante lors des derniers tomes, et j’ai eut l’impression de me retrouver en plein sitcom pour adolescents en manque de tendresse. Avec ce premier tome de Wonder Woman, Guerre et Amour, une nouvelle scénariste débarque, G. Willow Wilson, pour la suite directe de la série. (Enfin, directe mais amputée de huit épisodes…)

 

Envoyé en mission secrète dans le pays de Durovnie pour le compte de l’armée américaine, Steve Trevor se retrouve bien vite en mauvaise posture lorsqu’il est fait prisonnier. Venue en renfort afin de le libérer, Wonder Woman ne se doute pas que cette incursion dans un pays étranger va la voir à nouveau réunie avec son demi-frère Arès, mystérieusement transformé. Ce dernier choque d’ailleurs Diana par sa proposition : l’ancien dieu de la guerre désire à présent aider la justicière dans son combat contre toute forme de tyrannie. Mais peut-on vraiment faire confiance au père de toutes les guerres ?

Wonder Woman – Guerre et Amour présente, en deux tomes, le nouvel arc narratif de la Princesse Amazone, écrit par G. Willow Wilson (Ms. Marvel). Assistée au dessin par Cary Nord (X-O Manowar, Daredevil), Xermanico (Injustice : Gods Among Us), Emanuela Lupacchino (Starfire) et Jesus Merino (Superman), la scénariste explore les doutes et les responsabilités qui pèsent sur les épaules de Diana et notamment la relation complexe qu’elle entretient avec Steve Trevor.

(Contient les épisodes #58 à 72)

Pour les derniers épisodes de Wonder Woman avant l’ère Infinite, Urban Comics a décider de nous proposer deux gros pavés de trois cent cinquante pages. Forcément, on se retrouve avec plusieurs arcs dans chacun d’eux.

 

Tous les événements, que l’on peut suivre dans ce premier tome découlent du même déclencheur, la « mort » du dieu Arès dans sa prison. (Aucun spoil, puisque Urban eux mêmes nous annoncent le retour de ce personnage dans al vie de notre héroïne.)

 

Alors que Steve Trevor est porté disparu, et prisonnier, quelque part dans le petit pays de Durovni, Wonder Woman ne prête pas attention aux recommandations d’Etta, lui demandant de ne pas causer plus de problèmes, et se jette dans la guerre civile du pays pour retrouver son cher et tendre. Quel choc pour Diana en découvrant Steve aux mains de créatures mythologiques, puis en découvrant que le responsable de cette guerre civile, n’est autre que Arès !

Le demi-frère de Diana se dit différent, et désireux d’œuvrer avec elle, mais les habitudes ont la vie dure. Et il semblerait que si les intentions sont bien là, Arès est toujours dans l’erreur malgré tout.

 

A partir de là, les différentes intrigues, les différents arcs que G. Willow Wilson nous proposent ont la même trame de fond, la quête de Wonder Woman pour retrouver d’autres divinités et créatures de l’Olympe. En effet, la « libération » de Arès de sa prison semble avoir provoquer une réaction en chaîne ayant envoyé tous les habitants de l’Olympe sur Terre, à commencer par Aphrodite !

 

Plus que la quête d’autres dieux ou demi-dieux, de créatures fantastiques et mythologiques, Wonder Woman espère, suite à ces circonstances aussi surprenantes que mystérieuses, retrouver ses sœurs amazones et sa mère ! Une quête incroyable qui va permettre aux lecteurs de retrouver des dieux que l’on voient peu comme Némésis ou Hermaphrodite, de croiser des minotaures, des satyres ou encore des pégases, de voir Diana s’allier à des personnages comme Giganta !

 

Mais le fond du travail de G. Willow Wilson est de travailler en profondeurs sur les doutes, les peurs, les faiblesses et les fêlures de notre héroïne. Plus nous avançons avec elle dans sa quête, plus nous la voyons prendre des coups, aussi bien physiques que psychiques, plus on a peur de voir la belle princesse sombrer.

Graphiquement, quatre dessinateurs de crédité sur ce tome. On a de tout. Du très bon avec un Xermanico que je redécouvre. Ses personnages sont très beaux, et son travail sur le personnage d’Hermaphrodite est tout bonnement incroyable. On ne sait pas si on est face à un homme ou une femme. C’est bluffant ! L’ensemble de son travail est vraiment très agréable à regarder, une grande finesse dans ses dessins.

 

Jesus Merino nous propose aussi de belles planches et un joli travail sur Wonder Woman. Emanuela Lupacchino, c’est toujours sympathique à regarder. Dommage qu’elle fasse peu d’épisodes. Reste le travail de Cary Nord, je n’adhère pas du tout. Les traits ne sont pas beaux, les personnages sont mal foutus, c’est peu détaillé, et dès qu’on s’éloigne des personnages on ne distingue plus rien.

 

Bref, une très belle surprise, G. Willow Wilson plonge Wonder Woman dans le doute et l’incertitude, dans une profonde remise en question alors qu’elle parcourt le monde pour une quête essentielle à ses yeux. C’est un vrai plaisir de lire ces épisodes !

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