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Daily Héros

Un blog de passionné pour des passionnés ^^

Mon Impression : Rags tome 2

Bon, on va être franc, Rags, du moins le premier tome, était loin d’être la lecture de l’année. On me vendait cela comme la meilleure série de zombies depuis Walking Dead. Dixit Thomas Rivière directement. Alors j’aime beaucoup Thomas, j’aime beaucoup ses vidéos, mais là… là, j’ai du mal à comprendre l’engouement. Le titre n’est pas mauvais, mais cela se résume à une nana qui passe son temps à fuir des zombies complètement à poil… J’avoue que je me suis lancé dans le tome 2, parce qu’il n’y en avait que deux, et que j’espérais un semblant d’histoire pour ce dernier volume.

 

Regina Ragowski est une ex-Marine de l’armée américaine. Sa mission : survivre, éviter les zombies, trouver de quoi se nourrir, une arme… et des vêtements.

(Contient les épisodes #5 à 7)

Je vais commencer par les dessins de Luigi Teruel, et surtout les couleurs de Capucine Drapala. Parce que les dessins sont toujours plutôt sympathiques, bien que les visages ne soient pas toujours sans défauts. C’est vraiment sympa à regarder, et force est de constater que l’artiste a fait beaucoup d’efforts pour un rendue de l’anatomie féminine le plus fidèle possible. Par contre, les décors et les détails, on repassera.

 

Le vrai problème se sont les couleurs. Je ne suis vraiment pas fan de cette idée de ne mettre en avant que certaines couleurs, comme la rousseur de l’héroïne, ses tatouages, ou la couleur des cheveux des différents mecs cherchant à la tabasser ou abuser d’elle. Et que dire de cette nouvelle idée, sur certaines scènes, surtout celle du long, trop long tabassage, où la nudité de Regina voit des petits cryptages graphiques, comme si on regardait Canal Plus en crypté. C’est tellement mal foutu que j’ai appelé Original Comics, pensant à un défaut.

 

Passons à l’histoire, au final de cette série. Regina, qui cherche un pantalon car elle n’a trouvé qu’une chemise, décide de suivre le sergent dans une expédition punitive. Après , enfin, une vraie scène gore de zombies, notre héroïne et son nouveau compagnon de route, tombent dans un guet-apens. Regina a beau hurler qu’elle ne cherche qu’un pantalon, elle va finir une nouvelle fois à poil.

 

On se dirige alors vers la scène de tabassage la plus malsaine du monde. On sent clairement que l’on se retrouve sur une scène où des mecs s’amusent à tabasser une femme à poil, et où l’artiste s’amuse avec son anatomie au rythme des coups. Je suis assez estomaqué que l’on puisse se retrouver avec une telle scène navrante et dérangeante en 2021. A croire que le dessinateur s’amuse à dessiner des gros seins qui rebondissent au rythme des coups de poings et de coup de pieds…

 

Et n’en chercher plus, ce deuxième tome se résume à cela, un massacre de zombies, et une bande d’abrutis qui cognent une femme nue et attachée. On se retrouve en fait avec un tout petit pan de vie d’un personnage, qui passe son temps à perdre ses vêtements et se retrouve à courir à poil poursuivie par des zombies ou des mecs qui n’en ont que le nom.

On sent qu’il pourrait y avoir de développement, comme le passé de couple de Regina dans le premier tome, où sa phrase sur la violence des coups de son père lorsqu’elle était enfant, mais malheureusement, développer un peu le personnage aurait sans doute du retirer quelques cases de seins nus ou de cuisses écartées ? C’est vrai s’eut été dommage…

 

Beaucoup de couvertures bonus, mais franchement, j’aurais préféré payer le premier tome un peu plus cher et avoir les sept épisodes dans le même bouquin. Parce que là, trois épisodes de tabassage sans queue ni tête, c’est peu, très peu.

 

Bref, que dire… Je n’aime pas descendre un comics comme ça, mais là, il n’y a strictement rien à sauver, sauf si vous êtes un petit puceau seul dans votre chambre avec un rouleau de sopalin sur votre table de nuit, et si vous prenez un plaisir honteux à regarder une femme se faire tabasser à longueur de temps. Ce n’est pas un bouquin sur les zombies, on ne les voit que durant de très courtes pages dans ce second tome. Ici, les auteurs assument clairement leur envie de nous proposer un snuff movie de mauvais goût… Aberrant à notre époque.

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