Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Daily Héros

Un blog de passionné pour des passionnés ^^

Mon Impression : Batman Beyond tome 2 "10000 Clowns"

J’ai découvert Batman Beyond avec le comics. Je suis, en effet, complètement passé à côté du dessin-animé. Il m’a fallu deux lectures pour véritablement rentrer dans ce récit, dans ce futur de l’univers Batman. Si on aimerait tous que Bruce Wayne reste Batman à vie, puisque Bruce Wayne c’est Batman, il faut bien se dire qu’à un moment donné un autre homme va devoir se glisser sous le masque. Malheureusement pour lui, il aura beau tout faire pour se montrer à la hauteur, pour des personnes comme moi, il ne sera jamais le vrai Batman, mais juste le remplaçant.

 

2054. Avec l’aide de son mentor, Bruce Wayne, Terry McGinnis perpétue la légende de Batman dans les rues de Neo-Gotham. Depuis quelques temps, les crimes du gang des Jokerz ont redoublé d’intensité, et pour cause. Mieux organisés et encore plus déterminés, ces voyous déguisés aux couleurs de leur idole défunte, le Joker, se sont unis sous le commandement d’un nouveau leader particulièrement charismatique, bien décidé à rappeler aux habitants de Neo-Gotham les meilleurs tours du clown prince du crime…

Batman Beyond explore le futur du protecteur de Gotham. Issue de la série TV des années 2000, Batman, la Relève, cette adaptation en bande-dessinée suit la chronologie développée au fil des épisodes, tout en adoptant un ton plus sombre. Cette première série, prévue en trois tomes, fait toute la lumière sur le jeune Terry McGinnis, appelé à prendre un rôle central dans la prochaine sage de l’éditeur DC : Futures End.

(Contient les épisodes Batman Beyond Unlimited #1 à 18)

Doug, un ancien membre des Jokerz, et accessoirement le frère de Dana, sort de prison. Alors que l’on pourrait s’attendre à de la joie, des sourires, à un franc moment de retrouvailles, on sent bien que l’on est loin de tout cela. Dana et sa mère semblent même assez décontenancées, stressées par ce retour.

 

Les Jokerz, justement, semblent de plus en plus nombreux, mais surtout ils semblent se réunir et se fédérer sous le joug d’un seul et même homme. Un mystérieux leader qui montre que les différentes branches des Jokerz peuvent œuvrer ensembles, si on les dirigent correctement. Ce sont les Jokerz qui accaparent toute l’attention de Terry, le nouveau Batman. Il ne sait plus où donner de la tête, ni comment faire pour empêcher tout ce chaos.

 

Il est tellement occupé, tellement obnubilé par le danger que représente les Jokerz qu’il ne se rend pas compte que son couple avec Dana se dirige trop dans le mur, la jeune femme commençant en avoir assez que « Batman » passe avant tout le reste, et surtout avant elle. De même, il ne voit même pas son amis Max, sa meilleure amie, se faire embarquer dans une sombre histoire de pirates informatiques.

Face à toutes ces menaces, tous ces dangers, Terry n’aura pas d’autres choix que de rassembler une nouvelle Bat-familly autour de lui, le nouveau Batman. Des anciens, comme Dick Grayson, ou la cheffe de la police, Barbara Gordon, et des nouveaux, comme la nouvelle Catwoman.

 

Cette première intrigue, est beaucoup plus prenante que le premier tome, qui donnait un peu l’impression d’une anthologie sans vie. Ici, on assiste à la création d’une nouvelle Bat-family, d’une nouvelle mythologie pour Batman, autour du personnage de Terry McGinnis. Le gros point positif c’est qu’Adam Beechen fait cela de façon intelligente, en ne cherchant pas à utiliser les enfants ou les petits enfants de héros ou de vilains, mais en créant de nouveaux personnages, en repartant de zéro. Comme pour la nouvelle Catwoman, ou les Jokerz et le mystérieux « leader ».

 

Mais le personnage qui me plaît le plus, qui me marque le plus, c’est Bruce Wayne, le vieux Bruce Wayne. C’est clairement comme cela que je me le visualisais en l’imaginant à cet âge. Un vieil home dur et aigri, marqué durablement et fortement, de manière psychologique et physiologique par des années et des années de combats. Mais on sent aussi un petit côté d’Alfred, comme si le majordome avait lui aussi laissé son empreinte sur son « fils ».

 

Après les Jokerz, on retrouve les Metal Men, au cœur d’un énorme robot géant à la Power Rangers, Alliage. Comme si Neo-Gotham n’avait pas besoin de souffler un peu. Et le tome se termine avec la passation entre la nouvelle Batgirl et Barbara Gordon. Un choc des générations, mais qui montre qu’il n’y a pas d’âge pour être doué.

 

Graphiquement, Norm Breyfogle, que je ne connaissais pas du tout, propose des dessins assez sympathiques de manière générale. En détail, ce n’est pas fou, les décours sont assez pauvres. L’action est plutôt bien rendue, malgré un petit sentiment de statisme par moment. Les personnages sont plutôt agréable à regarder.

On retrouve également les dessins de Adam Archer, Peter N’Guyen et Annie Wu. Des dessins très sympathiques aussi, dans la même veine, plus ou moins, de ce que propose Norm Breyfogle.

 

Bref, un second tome qui m’a beaucoup plus convaincu. Un tome épais mais qui se dévore en un rien de temps. On est happé dans les intrigues, dans l’action. Les personnages sont très, très bien travaillés, et j’aime beaucoup les nouvelles créations. On assiste, ici, à la création de la mythologie du Batman de Terry McGinnis.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article