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Daily Héros

Un blog de passionné pour des passionnés ^^

Mon Impression : Suicide Squad tome 6 "L'Histoire Secrète de la Force Spéciale X"

Certains diront que la Suicide Squad a failli vivre ses dernières heures, d’autres penseront qu’Amanda Waller a, une fois de plus, réussi un grand coup. Tout est question d’appréciation. Toujours est-il qu’une chose est sûre, Harley Quinn à la tête de l’équipe, c’est à double tranchant. La jeune femme est trop instable pour pouvoir la contrôler, ou simplement tenter de prédire ce qu’elle va faire. Ce qu’Amanda Waller a découvert à la fin du cinquième tome. Elle va donc devoir mettre quelqu’un d’autre à sa place...

 

Amanda Waller revient aux commandes de la Force Spéciale X après avoir été manipulée par le Direktor Karla et les ennemis de la Suicide Squad. Elle met alors à la tête du groupe Katana à la place d’Harley Quinn. Mais ce nouveau statu quo est menacé quand la Squad rencontre les membres de la première Force Spéciale, le docteur Karin Grace et le propre grand-père de Rick Flag !

Suicide Squad Rebirth présente la toute nouvelle série consacrée à l’organisation de super-criminels la plus dangereuse de l’univers DC ! Nouveau venu sur le titre, le scénariste Rob Williams (Martian Manhunter) est assisté au dessin par Fernando Pasarin (Green Lantern Corps) et au scénario de Si Spurrier (Judge Dredd), et y révèle le passé de l’équipe !

(Contient les épisodes #27 à 40)

Bon, alors on se retrouve avec un tome beaucoup gros que les cinq précédents. Pas de longues intrigues, mais plusieurs petites histoires.

 

On démarre avec un voyage dans l’espace pour la première mission de Katana à la tête de l’équipe. Alors, qu’elle a, de nouveau été la cible d’une tentative de meurtre, Waller comprend vite, que le mystérieux agresseur se trouve loin, très loin. Puisqu’il vient de l’espace. Une équipe part donc dans le vide sidéral, tandis qu’une autre se rend dans un vieil aérodrome dans le Nevada.

 

Une fois dans l’espace, Katana et son équipe découvrent une vieille station spatiale, abandonnée au premier abord, mais qui abrite la Force Spéciale X des origines ! Celle avec le grand-père du défunt Rick Flag !

 

D’abord méfiants, nos anti-héros réalisent que l’ancienne Force Spéciale X se bat depuis tout ce temps, seule, pour tenter de maintenir une menace effroyable de s’abattre sur la Terre ! Malheureusement, se combat semble toucher à sa fin, et la Terre se retrouve en grand danger…

 

Une intrigue longue et lente ! Non seulement je ne suis pas rentré dedans, l’intérêt n’étant pas là, mais je me demande surtout pourquoi ? Pourquoi ce retour de la première équipe originelle ? Et puis les explications sont plus que tirées par les cheveux.

Graphiquement, Barnaby Bagenda et Wilfredo Torres, ça ne vend vraiment pas du rêve. C’est franchement pas au niveau d’une telle série, si tant est que ce titre soit toujours un titre phare de l’éditeur. Mais là, ce n’est juste pas possible. Quelle déception.

 

Après cette première intrigue, qui prend une bonne grosse moitié de ce sixième tome, nous avons le droit à une petite histoire en deux parties, à travers les yeux d’un personnage totalement inconnu, complètement lambda et qui illustre à merveille le côté chair à canon des membres de l’équipe.

 

Une petite histoire sans prétention, mais que j’ai pris un grand plaisir à lire ! J’ai beaucoup aimé le travail de fond sur le personnage de Juan Soria. Un pauvre mec sans histoire, fan de super-héros, rêvant d’en devenir un super-héros grâce à ses pouvoirs, la capacité d’ouvrir n’importe quelle serrure. Malheureusement, il fini à Belle Reve, et chair à canon au sein de la Suicide Squad ! Alors qu’il n’a pas du tout les reins assez solides pour cela.

 

Et puis au dessin, Fernando Pasarin, c’est toujours un régal.

Le tome se termine avec un intrigue qui voit la Suicide Squad au bord de l’implosion. Un morte revient pour détruire la Suicide Squad, un autre prend les rênes du Mur, un nouveau « super-héros » qui semble, avec tous ses pouvoirs, être apte à faire en sorte que l’on n’ait plus besoin !

 

Malheureusement, ces deux « retours » vont se télescoper et provoquer un chaos que personne n’aurait pu imaginer.

 

Une intrigue, là aussi, longue et monotone. Certes, elle clos le chapitre d’un personnage attachant. Mais encore une fois, on se dit tout ça pour ça.

 

Graphiquement, trop de dessinateurs pour une simple intrigue. Surtout des dessinateurs de niveau tellement différent, tellement pas à la hauteur, encore une fois. Hormis Neil Edwards bien entendu. Une grosse déception une nouvelle fois.

 

Bref, un sixième tome très décevant. Si l’on excepte la petite histoire entre ces deux grosses intrigues, on se retrouve avec un gros pavé terriblement long à lire, sans grand intérêt. Les histoires ne prennent pas, n’intéressent pas et nous laissent sur notre faim. On avance sans savoir où l’on va.

 

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