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Daily Héros

Un blog de passionné pour des passionnés ^^

Mon Impression : Suiciders tome #1 "Des Hauteurs de l'Abîme"

Un comics écrit et dessiné par Lee Bermejo, cela ne se refuse pas. Et s’il y avait encore quelques doutes, il suffit de regarder la couverture coup de poing, si je peux me permettre une telle image un peu facile, pour avoir très vite l’irrépressible envie de tourner la couverture et les premières pages pour découvrir ce que l’artiste veut nous proposer. Si je sais que les dessins seront un ravissement, je plonge totalement dans l’inconnu pour ce qui est de l’histoire qui va m’être proposé avec Suiciders.

 

Entre les murs de New Angeles, seuls les plus forts ont une chance de survivre. Tandis que les habitants vivent au rythme de la violence et de la pauvreté, une nouvelle forme de divertissement fait son apparition : des combats à mort de gladiateurs devenus machines de guerre : les Suiciders. Parmi eux, le Saint s’est donné pour mission de nettoyer la cité des indésirables et ainsi rebâtir les fondations d’un monde meilleur. Mais l’homme aussi a ses secrets, et certains pourraient bien remettre en cause ces nobles motivations.

(Contient les épisodes #1 à 6)

Comme expliqué plus haut, en me lançant dans Suiciders, je ne sais absolument pas dans quoi je m’embarque.

On découvre New Angeles, une ville isolée totalement du monde et entourée, à cet effet, d’un mur censé être infranchissable. La ville voue un culte à la perfection physique ! Si les quelques rares personnes qui parviennent, tant bien que mal à franchir le mur, risquent de très gros problèmes, si en plus elles présentent un défaut physique, elles sont abattues sur le champ ! New Angeles n’est faite que pour les belles et beaux habitants de New Angeles !

 

 

Au cœur de monde, de cette chaotique, se trouve le nouveau sport numéro un ! Les combats de Suiciders ! Des hommes qui se battent à mort, en armure, au milieu d’une arène capable de tuer ses combattants s’ils ne font pas attention. La star incontestée au sein des Suiciders, c’est sans conteste le Saint ! Un champion que personne ne semble capable d’arrêter et dont le passé semble aussi mystérieux qu’il est puissant et implacable. C’est ce passé, et le fait que l’on ne sait rien de lui qui pique la curiosité de la jolie journaliste Sheila Sutter !

Mais la lassitude gagne notre héros, son passé semble revenir le hanté, et qui plus est, certaines personnes semblent réussir à se rapprocher de la vérité ! Voilà des événements qui vont mener à des changements radicaux et drastiques !

 

Dans le même temps, arrive en ville un immigré à l’allure d’ours et aux poings destructeurs. Sa force et l’argent qu’il est susceptible de faire gagner lui permette de vivre à New Angeles. Une ville où il se laisse aller à sa passion et découvre l’amour avec une jolie serveuse. Mais rien n’est éternel et très vite il se retrouve face à un choix cornélien, qu’il risque de regretter toute sa vie…

 

Très honnêtement, si cela se laisse très bien lire, il n’y a rien de véritablement génial. Le scénario se rapproche de film d’action lambda comme la Course à la Mort, où l’on nous dépeint un futur où ne règne que la violence et le chaos, sans véritable trace d’espoir. Une version futuriste et hardcore des aventures de Spartacus. Mais, Lee Bermejo nous prend de court avec son twist absolument inattendu. Je n’avais rien vu venir ! Un véritable retournement narratif qui change toute la lecture et pousse même à un second passage. Le récit n’ayant plus tout à fait la même saveur après coup.

Graphiquement, c’est du Lee Bermejo et je suis fan de cet artiste. C’est sombre, détaillé, violent, avec une ambiance pesante pour ne pas dire oppressant. On est clairement pris aux tripes par les dessins. Les scènes d’actions sont vivantes et on a presque l’impression d’avoir le visage qui se prend une giclée de sang durant les combats de l’arène.

 

Bref, si le twist final est une véritable surprise, ce premier tome de Suiciders reste une lecture plaisante mais classique. Il n’y a rien de vraiment inédit ou de fantastique. Un nouveau futur où il ne fait vraiment pas bon vivre, à croire que l’on ne peut que s’attendre à cela.

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