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14 Novembre 2016
Avec Low, Rick Remender nous proposait de découvrir le personnage de Stel Caine, une femme ne vivant qu’à travers un optimisme sans faille et communicatif, un optimisme presque à l’excès. Dans un monde apocalyptique, Stel va traverser de nombreuses épreuves d’une grande dureté, des épreuves qui vont mettre à mal son optimiste.
Dans un lointain futur, l’expansion du Soleil a contraint les Hommes à fuir la surface de la Terre pour se réfugier sous les mers. Alors que l’Humanité semble avoir accepté l’extinction de son espèce, l’optimiste forcené de Stel Caine lance la scientifique à la recherche d’une sonde revenue sur Terre, contenant les coordonnées d’une planète potentiellement habitable. Une longue odyssée vers la surface s’amorce…
(Contient les épisodes #7 à 10)
La pauvre Stel Caine, elle si confiante en l’avenir, persuadée que l’Homme n’est pas voué à disparaître et que les sondes finiront par revenir sur Terre avec une bonne nouvelle. Malheureusement, cette confiance aveugle, cet optimisme absolu est mis à mal avec le meurtre de son mari, le kidnapping de ses deux filles par le meurtrier et la chute dans le sexe, la drogue et la violence de son fils ainé suite à ces événements. Et pourtant, ce ne sont pas ces événements qui vont éteindre son optimisme.
Dix ans après ces tragiques événements, Stel continu de croire que les choses vont s’arranger, et le retour d’une sonde spatiale qui se met à émettre à la surface du soleil va la pousser à partir seul en direction de la surface, pourtant hostile aux êtres humains, avec son fils camé et autodestructeur pour seul compagnon de route. Quelle chance avaient-ils, en cours de route de tomber sur la cité du meurtrier de son mari et kidnappeur de ses filles ? Et d’y retrouver une de ses filles ?
Nous sommes loin des retrouvailles pleines d’effusion de bons sentiments et de gros câlins. Tajo semble tourner le dos à sa famille et Marik se retrouve obligé de combattre comme un gladiateur. Le jeune homme va même aller jusqu’à sacrifier sa vie selon les principes de sa mère, dans sa croyance aveugle à un avenir meilleur.
Stel parvient néanmoins à s’enfuir mais sans Tajo, partie de son côté dans une quête de vengeance destructrice et sans Marik, tombé au combat. C’est l’épreuve de trop ! Stel voit son optimisme s’envoler et cette histoire de sonde ne l’intéresse, ne la motive plus du tout… C’est un compagnon d’arène de Marik qui va la rebooster avec son histoire dramatique et horrible… Elle ne peut laisser la mort de Marik sans signification ! Mais de nouvelles menaces se présentent déjà à elle…
Pendant ce temps, dans une autre citée, nous retrouvons Della, elle aussi encore en vie, mais en bien fâcheuse posture et elle aussi, transformé par cette vie de captivité loin de sa mère.
Graphiquement, c’est toujours très travaillé, mais pas toujours très clair. Et puis Greg Tocchini abuse un peu trop des poitrines à l’air libre. Cela n’apporte pas grand-chose, hormis peut-être un peu de piment pour quelques jeunes garçons en mal de compagnie. Les décors sont cependant toujours aussi grandioses et l’univers proposé fantastique.
Bref, on reste, avec ce deuxième volume, sur un tome introductif. Même s’il se passe, encore une fois, pas mal de choses, je continu d’apprendre les us et coutumes de ces différentes, et rares, cités survivantes. Des coutumes et traditions bien différentes d’une cité à l’autre. Des modes de vie et des règles n’ayant rien à voir dans chacune d’elles. On sent que cela peut être génial mais pour l’instant on traîne du pied, on ronge notre frein. Vivement que les choses sérieuses commencent.