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Daily Héros

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J'ai vu! #211 : Le Voyage d'Arlo

J'ai vu! #211 : Le Voyage d'Arlo

Le Voyage d’Arlo, voilà un film passé plutôt inaperçu en fin d’année 2015. Surprenant quand on sait qu’il s’agit du Walt Disney de fin d’année. Et pourtant, avant de tomber sur le bluray en magasin, je n’ai qu’entrapercevu une bande-annonce en coup de vent, et encore.

Et si l’astéroïde devant frapper la Terre et rayer les dinosaures de la surface de notre planète avait pris une autre direction, si les dinosaures étaient toujours là et que l’histoire avait suivi son cours ? C’est ainsi que commence Le Voyage d’Arlo ! Nous sommes plusieurs millions d’années après le cataclysme évité et les dinosaures parlent, sont devenus agriculteurs ou encore gardiens de troupeaux.

J'ai vu! #211 : Le Voyage d'Arlo

Nous découvrons Arlo, un jeune apatosaure aussi minuscule que craintif. Pour dire, il a peur de ses propres poules (faut avouer que je n’irais, moi-même, pas récolter les œufs si elles rôdent dans le coin). Si ses nombreuses peurs provoquent les railleries de son frère, elles pèsent sur le jeune apatosaure, et son père cherche par tous les moyens à aider son fils. Mais mêmes les moments de tendresses et de confessions entre père et fils ne suffiront pas, ni même le fait de lui donner des responsabilités. Pire, la mission d’Arlo va causer, indirectement la mort de son père, à laquelle assiste Arlo, dans une scène rappelant le Roi Lion.

D’ailleurs, tout le début du film est un subtil mélange entre le Roi Lion, donc et le Petit Dinosaure. Histoire de rendre hommage à deux chef d’œuvres de l’animation, avec le schéma voyage initiatique, perte d’un être cher, apprentissage de la vie à travers de douloureuses épreuves, passage à l’âge adulte en se servant de ses épreuves et cette perte. Mais c’est aussi un moyen de revenir, pour Disney et Pixar, aux fondamentaux, tendresse, humour et beaucoup d’émotions.

J'ai vu! #211 : Le Voyage d'Arlo

L’autre héros du film, c’est Spot, un petit humain sauvageon, totalement déshumanisé. C’est très simple, dans le Voyage d’Arlo, transposé à notre société, Arlo serait un humain et Spot un chien. Et cela se remarque très bien à l’écran. Si tout d’abord ils s’opposent, Arlo étant haineux envers le petit garçon, leurs épreuves vont les conduire à s’apprivoiser, se découvrir, s’entraider et finir par tenir l’un à l’autre. Une relation d’une simplicité enfantine mais d’une profondeur des plus touchantes. Que l’on soit enfant, adolescent, adulte, c’est cela qu’on aime dans les Walt Disney, pouvoir, le temps d’un film, se dire que tout est beau, tout bon, que le bonheur c’est bien.

Alors oui, il n’y a aucune subtilité, on voit clairement, et dès le départ où nous allons et quel est l’objet de la quête d’Arlo, et c’est toujours mieux que la trop grande subtilité de Vice Versa qui a laissé pas mal d’enfants sur le bord de la route dès le départ du film. Et puis le Voyage d’Arlo est tellement beau, une grande claque pour nos yeux, un voyage passionnant et émotionnellement très fort. Des personnages attachants et convaincants, alors que Spot ne parle même pas, une aventure riche en rebondissements, de l’humour. Le papa poule que je suis aura été convaincu dès le premier quart d’heure.

Bref, avec le Voyage d’Arlo, j’ai moi-même effectué un formidable voyage nostalgique dans mon enfance, retrouvant ce qui faisait la magie des Walt Disney d’avant.

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