Un blog de passionné pour des passionnés ^^
18 Juin 2014
JUSTICE LEAGUE #23.4 La Société Secrète
Scénario : Geoff Johns et Sterling Gates Dessin : Szymon Kudranski
Bon, par contre l’épisode n’est pas vraiment centré sur la Société Secrète mais sur Owlman et plus particulièrement même sur l’Outsider.
A travers quelques pages, nous plongeons dans une Gotham suffocante et oppressante, mais difficile d’accès pour qui n’est pas familiarisé avec la Terre-3. L’Outsider, penchant d’Alfred sur cette Terre, nous narre l’histoire de son maître Thomas Wayne, alias Owlman. Un passé trouble, intéressant mais bizarrement écrit, donnant l’impression d’être incomplet. On oscille entre son enfance, et sa quête de l’Ergot, son Nightwing, aux mains d’un Joker tout aussi propice au chaos que le notre. Nous découvrirons également comment l’Outsider s’est retrouvé avec ce look.
La suite est surtout l’occasion de nous montrer l’arrivée de l’Outsider sur notre Terre.
Une histoire plutôt plaisante, bien que chaotique par moment, des origines plutôt intéressante, une aperçu de Terre-3 qui donne envie, j’aime ces Terres différentes, voir ce que telle ou telle chose aurait pu donner si.
Le tout est merveilleusement illustré, comme souvent, par Szymon Kudranski, qui est responsable de toute l’oppression qui se dégage de cette Gotham. Il lui donne un air encore plus inquiétant ! Et le rendu est encore davantage dérangeant avec les couleurs de John Kalisz.
Bref, même si je m’attendais à un épisode sur la Société Secrète, ces débuts d’origines sur Owlman et l’Outsider sont bons à prendre. Surtout les dessins de Kudranski qui ressortent.
JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.4 Black Adam
Scénario : Geoff Johns et Sterling Gates Dessin : Edgar Salazar
Sur fond de conflit interne politique entre le gouvernement actuel du Kahndak dirigé par un tyran et des extrémistes agissant par la violence, nous assistons au retour de Black Adam.
En effet, l’épisode s’attarde longuement sur l’état actuel du pays de Black Adam. Et ce n’est que sur la fin de l’épisode que l’on comprend que les opposants au pouvoir en place souhaitent faire revenir Black Adam parmi les vivants.
L’occasion pour Geoff Johns de s’éloigner du rôle de méchant pur et simple, même s’il lui laisse son tempérament sanguin et violent. On voit cette fois-ci agir Black Adam pour le bien de son pays.
Bref, un épisode sympathique mais trop éloigné des autres de par ce qu’il apporte. Black Adam n’est pas du tout dans le même état d’esprit des autres méchants du Villain’s Month. Si l’histoire est intéressante, elle fait longue pour cette simple conclusion.
JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.1 Deadshot
Scénario : Matt Kindt Dessin : Saùi Basri et Keith Champagne
Première chose, Matt Kindt a beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal chez DC Comics, ce qu’il nous offre est toujours très moyen, pour ne pas dire mauvais.
Deuxième chose, ces nouvelles origines de Deadshot sont d’une fadeur, d’un surfait et d’une naïveté affligeants ! Surtout après avoir lu, la Cible de Deadshot publié par Urban il y a peu…
Deadshot est libre, libre du Suicide Squad. Il redevient alors un mercenaire, un assassin, toujours à courir après sa proie et son argent. Chaque balle doit faire mouche et chaque cible doit rapporter de l’argent. Une philosophie simpliste et ridicule. Matt Kindt essaie de l’illustrer en ponctuant son histoire de flashbacks avec les nouvelles origines du méchant. Comme je l’ai dit plus haut, c’est navrant ce que l’auteur nous propose.
Cela dit, il semble qu’il ne va pas prendre la pièce de la Société Secrète mais plus les nombreuses que lui propose Amanda Waller…
DETECTIVE COMICS #23.2 Harley Quinn
Scénario : Matt Kindt Dessin : Neil Googe
Pour Harley Quinn, Matt Kindt nous propose un épisode complètement déluré !
Dans un court condensé, le temps d’un épisode, nous avons le droit à ses origines version New52, un passé difficile (encore une fois on cherche à faire pleurer dans les chaumières sur ces pauvres vilains, malheureusement aucune inventivité…) son métier, son arrivée à Arkham, sa rencontre avec le Joker, son coup de foudre, et enfin le bain auquel elle a le droit ici pour assister à sa transformation…
Nous suivons également les quelques jours qui précèdent la réunion avec la Société Secrète, où l’on comprend que si elle a le Joker dans la peau, elle peut aussi provoquer le chaos et faire couler le sang par sa seule et unique envie !
Graphiquement c’est sympa par moment, assez fun et collant bien au personnage, ça l’est moins à d’autres moments. Le visage d’Harley est cartoony et expressif. Les couleurs de Will Quintana sont trop ternes, il aura fallu plus de flashy !
Bref, mignon graphiquement, simpliste scénaristiquement. Cela se laisse lire mais ne sert pas à grand-chose…
FLASH #23.2 Néga-Flash
Scénario : Francis Manapul et Brian Buccellato Dessin : Scot Hepburn
Nous avions tous compris, très clairement, que c’est Daniel West qui se cachait sous le costume effrayant et dangereux de Néga-Flash. Mais il restait à découvrir comment et surtout pourquoi une telle agressivité.
Le bon point d’entrée, c’est que ce sont Francis Manapul et Brian Buccellato qui signent l’épisode et qu’en plus, il s’imbrique parfaitement dans la continuité actuelle de la série et n’a en fait aucun rapport avec la Société Secrète des Supers Vilains.
On découvre un passé assez violent, extrêmement dur même pour le petit garçon qu’il était. Les auteurs arrivent avec des faits assez simples, sans violence outrageante, à nous dépeindre une enfance terrible pour le petit Daniel. Et en quelques cases on comprend tout le malaise qu’il peut y avoir entre lui, sa sœur, Iris, et leur père, cause de bien des disputes entre eux deux dans la série. Son passé, c’est fait et c’est une réussite.
Quant à ses pouvoirs, les auteurs ont la bonne idée de lié cela à des événements de la série là aussi, et cela est plutôt bien trouvé, justifie pas mal ses actions, sans les excuser, et je ne m’attendais pas du tout à cela pour son costume.
Bref, très bon. Néga-Flash devient un personnage passionnant et passionné.
GREEN ARROW #23.1 Comte Vertigo
Scénario : Jeff Lemire Dessin : Andrea Sorrentino
Comme pour Flash, on se retrouve avec un épisode réalisé par l’équipe de la série (à savoir Lemire et Sorrentino), qui navigue entre présent et origines du Comte Vertigo, et surtout sans aucun lien avec le Villain’s Month. Et, force est de constater que ce n’est qu’avec ces conditions que les épisodes sont de vraies réussites.
Avant de se rendre aux Etats-Unis pour en découdre avec Green Arrow et ainsi se venger, le Comte Vertigo fait un arrêt à Vancouver et rentre dans un établissement à l’abandon. Tandis qu’il le traverse, il est assailli de flashbacks sur son passé. Et nous découvrons l’horreur qu’il a vécu. Une mère camée et prostituée qui l’a torturé mentalement avant de le vendre à des scientifiques canadiens. Mais il a su faire de ces moments une force et utiliser tous ceux qui pensaient l’utiliser afin d’obtenir ce qu’il veut : le trône du Vlatava.
Cet arrêt à Vancouver va lui permettre de se venger, enfin ! Les dessins de Sorrentino, dans une mise en page plus classique que sur la série, nous offre des cases très dures, très violentes, et l’on ne peut s’empêcher que de plaindre cet enfant.
Bref, excellent du début à la fin, tant au scénario qu’au dessin !