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Daily Héros

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Mon Impression : La Cible de Deadshot

Mon Impression : La Cible de Deadshot

Nouveau tome pour l’excellente collection DC Nemesis. Au sommaire de ce volume : l’assassin Deadshot ! Personnage, qui je dois bien l’avouer, ne m’était pas particulièrement familier, bien au contraire. Je ne connaissais de lui que son rôle d’assassin et j’avais même quasiment rien lu sur lui, c’est pour dire. C’est donc avec une certaine impatience que je me lance dans cette lecture.

Floyd Lawton a longtemps cherché sa voie. Un temps justicier, il mit finalement ses talents exceptionnels de tireur d’élite au service du plus offrant, devenant l’un des assassins les plus redoutés de la profession. Désormais connu sous le nom de Deadshot, Lawton tue sans remord et met un point d’honneur à honorer ses contrats qu’elles que soient les motivations de ses commanditaires. (Contenu: Deadshot #1-4 + Legends of the Dark Knight #214 + Secret Six #15)

Mon Impression : La Cible de Deadshot

La pièce maîtresse de cet ouvrage, c’est sans contexte la minisérie Deadshot. Minisérie écrite par John Ostrander et sa femme Kimberly Yale, et mise en image par Luke McDonnel. Je dois bien reconnaître de suite que je ne suis pas enchanté par les dessins. Le style de Luke McDonnel a pour moi, un peu trop vieilli. Trop de traits, un aspect brouillon, une mise en page trop classiques, des cases assez pauvres en éléments de décor. Néanmoins, les personnages sont plutôt expressifs et le style colle à cette ambiance noire que nous dépeignent les auteurs. Cela a vieilli certes, mais cela se laisse regarder malgré tout.

Pour l’histoire par contre, c’est un petit bijou ! Durant ces quatre chapitres, John Ostrander nous dépeint en profondeur Floyd Lawton. Alors qu’il rentre d’une mission pour la Suicide Squad, il reçoit un message de son ex-femme. Leur fils a été kidnappé par une mystérieuse personne, lui demandant de terminer un contrat vieux d’une vingtaine d’années… A côté de cela, Marnie Herrs, la personne qui suit Floyd Lawton, et qui s’est, inconsciemment, éprise du criminel, cherche à découvrir ce que cache son enfance, ce qui pourrait expliquer son indifférence à la mort. Pour cela, elle n’hésite pas à aller remuer la m…, clairement, dans la famille Lawton. Mais est-elle prête à concevoir ce qu’elle va découvrir ?

Les tueries de Lawton pour retrouver son fils et l’enquête de Herrs vont les mener jusqu’à la même maison, devant la même personne. Plus on avance dans l’histoire, plus nos personnages découvrent des choses malsaines comme pour Herrs, ou vivent des événements dramatiques comme pour Floyd, plus on réalise à quel point ce récit est noir, sombre, malsain et violent. Certaines scènes avec Wes, l’un des kidnappeurs, sont carrément dérangeantes, mais, c’est triste à dire, collent parfaitement avec l’ambiance noire et oppressante de cette minisérie.

Mon Impression : La Cible de Deadshot

John Ostrander et Kimberly Yale nous dépeignent une vie noire et sans espoir pour Floyd Lawton. Sans espoir et sans pardon ! Et le pire dans tout cela, c’est que cela ne semble absolument pas le toucher, ne serait-ce que l’érafler. Il se passe des choses très dures dans ce récit, nous en apprenons de très sombres sur son passé, et il se contente d’une simple vengeance violente et sadique, ne laissant jamais, ou que très, très rarement transparaître la moindre émotion.

Je suis fan de ce genre d’histoire, où tu ne finis pas bien. Car même si cela est exagéré, bien que lorsqu’on regarde les infos…, les histoires ne se finissent que rarement toujours bien dans la vraie vie. Sortir un peu du pays de Oui-Oui cela fait du bien.

Et la première chose qui m’est venu à l’esprit à la fin de la lecture de cette minisérie, c’est une question. Une question sur le pourquoi Deadshot n’est pas plus important dans l’univers de Batman. C’est un personnage tellement dangereux de par sa précision et sa dextérité, tellement puissant de par son manque de peur fasse à la mort. Et la réponse m’est venue de suite après. Tout simplement car il est peut-être trop dangereux et trop puissant justement.

Mon Impression : La Cible de Deadshot

Nous avons le droit ensuite à deux histoires, Legend of the Dark Knight #214 et Secret Six #15. Dans la première, Batman tente d’empêcher un comptable véreux qui doit témoigner contre son mafieux de patron de se faire tuer par Deadshot. Pour cela, il ira jusqu’à lui proposer de protéger l’ex-femme et la fille de Floyd Lawton ou encore, de lui révéler pourquoi il n’a jamais réussi à le tuer. Avant de se rendre compte que le seul moteur de Deadshot est l’argent.

La seconde histoire voit Deadshot revenir sur ses débuts, son passé, son vis-à-vis avec Batman, ses pulsions et nous permet surtout de comprendre pourquoi il n’a pu tuer Batman lors de leur première rencontre.

Bref, un formidable petit recueil pour Deadshot. En seulement quelques, mais très bonne histoires, Deadshot est mis en valeur, Deadshot nous est conté. Pour moi, il passe de personnage quasi inconnu, à personnage qui attise mon attention, de par son vécu, sa façon de réagir, le danger qu’il représente, sa puissance inexploité et la noirceur qui l’entoure. Merveilleuse découverte.

Merci à Urban de nous proposer ce genre d’histoires. Encore une belle édition, avec cependant un petit bémol, le bla bla à rallonge en début de volume plein de bons sentiments mielleux, qui au final n’apporte pas grand-chose. Heureusement ce qui suit est un petit bijou.

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